QUAND L'AUTRE VIT EN SOI...(fin)
L'HYPOTHESE
DE LA CARDIO-ENERGIE
Ces
recherches testent des hypothèses élaborées à
partir de la théorie des systèmes d’énergie
dynamiques appliquée au cœur. Appelée
“cardio-énergie”, l’hypothèse de base est que les
informations et l’énergie sont transmises de façon
électromagnétique entre le cerveau et le cœur, et que
par résonance électromagnétique le cerveau peut
traiter des informations tirées du cœur du donneur.
D’autres formes de communication énergétique sont
également plausibles et devraient être envisagées
dans de prochaines recherches.
Pearsall a informellement observé
qu’outre les receveurs d’un cœur, les receveurs d’un rein,
d’un foie et d’autres organes présentaient aussi des
changements en matière d’odorat, goûts alimentaires et
facteurs émotionnels.
Toutefois, ils étaient
généralement transitoires et pouvaient être
associés à des médicaments et autres facteurs relatifs à la transplantation.
Les découvertes
concernant les transplantés du cœur semblent plus solides et
plus fortement liées au passé du donneur. Si cette
observation est vérifiée, elle pourrait avoir des
implications significatives pour la physiologie de base ainsi que
pour la médecine clinique.
Pearsall s’est intéressé
à la possibilité d’une mémoire cellulaire chez
les transplantés en partie à cause de la greffe de
moelle osseuse qu’il a lui-même subie en 1987, et également
en raison de son héritage hawaïen, selon lequel le cœur
est “l’organe de la pensée, des sentiments, de la
communication et de la spiritualité”.
Schwartz et Russek
se sont penchés sur la mémoire cellulaire suite, d’une
part, à la découverte par Schwartz de la logique
mémorielle systémique au début des années
80 (quand il était professeur de psychologie et de psychiatrie
à l’université de Yale), et d’autre part, à
l’évolution de la théorie des systèmes
d’énergie dynamique, développée au milieu des
années 90, et appliquée au cœur par Russek et
Schwartz.
Toutefois, la mémoire systémique n’est
qu’un des mécanismes de mémoire cellulaire possibles.
D’autres, comme par exemple la mémoire microtubulaire, qui
peut également concerner le processus de mémoire
systémique, doivent être envisagés.
Si les
recherches futures apportent les preuves d’une mémoire
cellulaire chez les transplantés, les implications théoriques,
cliniques et éthiques seront vastes.
Les découvertes
actuelles sont rapportées dans l’espoir de stimuler de
futures recherches visant à examiner sérieusement cette
hypothèse.
(Cet
article a été à l’origine publié sous
le titre “Changements de personnalité chez les transplantés
du cœur faisant écho à celle de leur donneur” dans
le Journal of Near-Death Studies, vol. 20, n° 3, printemps 2002. -TRADUCTION
: Christelle Guinot.)