LE TAUX DE CHOLESTEROL ET LES RISQUES D'INFARCTUS DU MYOCARDE
(Sylvie
simon)
On
nous a longtemps fait croire qu'un taux de cholestérol très
bas était la meilleure prévention contre les risques
d'infarctus du myocarde.
Cela
a permis au lobby pharmaceutique de vendre à plusieurs
millions de personnes des médicaments anticholestérol
sous le prétexte qu'ils avaient effectivement une action
préventive dans l'athérosclérose et les
infarctus du myocarde. Ces produits ont rapporté des milliards
d'euros à leurs fabricants, mais leur succès est
uniquement dû à une remarquable campagne de marketing,
art dans lequel les laboratoires sont devenus des maîtres.
En
revanche, les effets secondaires n'ont pas épargné les
consommateurs de ces drogues licites.
Fort
heureusement – mieux vaut tard que jamais – le 15 janvier 2008,
sous le titre « Cholestérol Drug Bomb »
la bombe des anticholestérol) le New York Times a enfin révélé
les résultats d'une étude menée sur 720 patients
par l'un des plus grands spécialistes mondiaux du cholestérol,
le Pr Kastelein de la clinique universitaire d'Amsterdam. C'est à
la demande des deux plus gros producteurs dd médicaments
anticholestérol, les laboratoires Merck et Schering, que ces
travaux avaient été entrepris.
Or, les résultats de cette étude ont été tenus secrets pendant près de deux ans. On comprend ce silence coupable lorsqu'on apprend que cette découverte prouve bien qu'il n'existe aucun rapport entre la baisse du cholestérol et la prévention des risques d'infarctus du myocarde alors que des millions de patients à travers le monde consomment des médicaments anticholestérol en croyant ainsi réduire leur risque d'infarctus. Or, non seulement ces médicaments ne protègent guère, mais, chez les patients qui les ont pris dans le cadre de cette étude, les dépôts dans les vaisseaux de la région cardiaque se sont développés deux fois plus vite que chez les patients du groupe de contrôle.
Encore
une fois, on peut constater que la santé n'est pas le
véritable souci ddes laboratoires et que les bénéfices
financiers priment sur les bénéfices de santé.
Tout
cela confirme que l'équipe de recherche du Dr Rath a bien
raison lorsqu'elle affirme, et cela depuis fort longtemps, que si un
taux élevé de cholestérol endommageait les
parois des vaisseaux sanguins et favorisait l'athérosclérose,
cela se produirait tout au long du parcours, c'est-à-dire sur
l'ensemble du trajet des vaisseaux et pas uniquement dans la région
cardiaque. « On constaterait aussi des infarctus du nez,
des oreilles, des genoux... Mieux encore, nous ne verrions pas
seulement des dépôts « athérosclérose »
dans les artères, mais aussi des « veinoscléroses »
dans les veines ». pour le Dr Rath, l'atérosclérose
est ne forme de scorbut, maladie causée par un manque de
vitamine C.
(« votreSanté » juillet 2008)