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CHEMINS DE VIE
14 juin 2013

Etude : un régime végétarien pour vivre plus longtemps

Écrit par J.Maherou Créé le lundi 10 juin 2013 09:22

régime végétarienRiches en fibres, vitamines, minéraux et antioxydants, les fruits et légumes sont déjà bien connus pour leur rôle protecteur dans la prévention de maladies comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, l’obésité ou encore le diabète. Mais d’après des chercheurs de l'Université de Loma Linda en Californie, adopter un régime végétarien pourrait également nous aider à vivre plus longtemps…

primeur

Pendant 6 ans, cette vaste étude a été menée auprès 73 308 hommes et femmes de l’Église adventiste du septième jour, une organisation religieuse. Ils ont été interrogés sur leur habitudes alimentaires et ont ensuite été répartis en cinq groupes : les non-végétariens, les semi-végétariens (excluant la viande, sauf la volaille), les pesco-végétariens (incluant poissons et fruits de mer), les lacto-ovo végétarien (incluant les œufs et les produits laitiers) et les vegan (ne consommant aucun produit d'origine animale).

Au total, 2 570 décès ont été constatés au cours de l’étude, soit un taux moyen de mortalité de 6 personnes sur 1 000. Après ajustement des différents facteurs de risque, les auteurs de l’étude ont estimé que le risque de décès chez les végan est diminué de 15 % par rapport aux non-végétariens. Cette réduction est de 9 % chez les lacto-ovo-végétariens, de 19% chez les pesco-végétariens et de 8 % chez les semi-végétariens. L’association semble plus favorable chez les hommes que chez les femmes.

salade de fruitMais les chercheurs ont constaté que les végétariens ont tendance à être plus âgés, plus instruits, et plus susceptibles d’avoir un mode de vie sain (moins d’alcool, moins de tabac, IMC plus faible). Des observations qui peuvent également expliquer cette diminution du risque de décès, au-delà de la consommation de fruits et légumes.

Cependant, les conclusions de cette étude vont dans le même sens que l’OMS qui estime qu’environ 1,7 million de vies pourraient être épargnées chaque année moyennant une consommation suffisante de fruits et légumes.


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