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CHEMINS DE VIE
8 août 2013

Au-delà du monde physique (1)

La façon dont la science a segmenté notre vision du monde

La science a façonné le monde moderne que nous connaissons aujourd’hui, mais nous pouvons légitimement nous poser la question de savoir si elle n’a pas également contribué à conditionner et à enfermer notre façon de penser, volontairement ou pas d’ailleurs.

En ce sens, on pourrait assez facilement comparer la science à une religion, où les règles établies sont sacrées et difficiles à remettre en cause, sans être exclus voir bannis de la communauté officielle du rationalisme et du cartésien.

Science et spiritualité, un rapprochement inévitable

Science et spiritualité, un rapprochement inévitable

Il y a à peine un an, il était inconcevable d’imaginer que la vitesse de la lumière pouvait être dépassée (sauf dans les films de sciences fiction). Or, l’arrivée des recherches en Mécanique Quantique a démontré que c’était tout à fait possible, et même si la science l’a reconnue timidement mais officiellement en début 2012, elle est extrêmement retissant à remettre en cause toutes les connaissances qui sont liées à cette révélation.

Malheureusement, d’innombrables fondements scientifiques sont dépendant des limites que la mécanique quantique a balayé du jour au lendemain.

En d’autres termes, les principales fondations de l’extraordinaire édifice mathématique qui régissait jusqu’à aujourd’hui notre compréhension de la réalité, est en train de s’écrouler et est à reconstruire entièrement.

Quoi qu’il en soit, le décor est ancré dans nos consciences collectives depuis le début du 19ème siècle, et les structures de nos raisonnements logiques sont extrêmement délicates et complexes à remettre en cause.

La virtualité de la matière

La virtualité de la matière

La virtualité de la matière et des modèles scientifiques

La conception qui représente le plus l’aboutissement de notre monde moderne est sans conteste la description atomique de la matière, une véritable vénération divine de l’Atome.

Les premiers à défendre cette théorie Atomiste sont deux philosophes de la Grèce antique, Leucippe et Démocrite. Atome vient de l’ancien Grec "Atomos" qui signifiait : "qui ne peut être divisé". Cette traduction résume assez bien l’origine des racines de notre vision atomique du monde, un ensemble de minuscules billes indivisibles, qui composent l’ensemble de la matière et donc l’ensemble de la réalité.

Atome vient de l'ancien Grec "Atomos" qui signifiait : "qui ne peut être divisé"

Atome vient de l’ancien Grec "Atomos" qui signifiait : "qui ne peut être divisé"

Par extension, cette approche nous a naturellement amené à une vision complètement éclatée, segmentée et simplifiée de notre univers.

En effet,  la science a montré que finalement l’atome est divisible, qu’il existe des particules encore plus petites dans sa composition, et elle s’est empressée d’affirmer qu’il s’agissait des éléments les plus petits. Or, grâce à la mécanique quantique, on trouve des éléments toujours plus petits, jusqu’à déboucher sur un "flou quantique", c’est à dire de douter de l’existence physique des particules subatomiques et même de l’atome lui-même.

Pour matérialiser ou tout simplement pour donner un sens à notre réalité, nous avons besoin de concrétiser des objets, de les isoler et d’en faire des expériences répétitives, pour prouver leur universalité.

Or, il faut bien prendre conscience que ces objets sont virtuels, un ensemble de constructions mathématiques complexes, qui à force d’être disséqués, n’existent plus et conduisent à des aberrations logiques que nous ne comprenons plus.

En ce sens, il n’y a pas réellement de frontière nette et précise entre deux atomes, ni entre une particule subatomique et son environnement d’ailleurs.

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