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CHEMINS DE VIE
5 septembre 2015

GENOCIDE ALIMENTAIRE !!!

Je sais que vous êtes nombreux, comme moi, à ne plus pouvoir supporter les images où l'on voit des milliers de poulets happés par des machines pour les transformer en pâte à "nuggets", où des animaux éviscérés pendent lamentablement en beuglant dans l'attente du coup final, où la mer devient rouge tandis qu'on harponne des centaines de thons…

 

Ce génocide "alimentaire" révoltant n'est toutefois qu'une face des atrocités que nous faisons subir aux animaux car, dans l'ombre (loin des caméras en tout cas), ils sont des millions à passer sous notre bistouri pour le bien de la science ou de la cosmétique.

 

Les chiffres publiés par l’UE sur le nombre d’animaux utilisés dans l’expérimentation animale sont en effet consternants. Selon les statistiques officielles concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales dans les États membres de l’Union européenne, près de 11,5 millions d’animaux ont été tués dans les laboratoires européens (ces chiffres datent de 2011, ce sont les seuls disponibles, mais ça n'a pas dû s'améliorer beaucoup depuis).

 

En Europe, la catégorie d’animaux la plus utilisée dans les laboratoires est constituée par les rongeurs et les lapins, représentant 80 % des individus. On trouve aussi beaucoup d'animaux à sang froid (reptiles, amphibiens et poissons), qui représentent près de 12,5 % des cobayes. Et ensuite, il y a de tout : oiseaux, chevaux, ânes, porcins, caprins, ovins, bovins, chats, chiens, singes…


En France, sur les 2,2 millions d’animaux utilisés à des fins scientifiques, on compte plus de 1,3 million de souris, près de 354 000 poissons, 253 000 rats, 126 000 lapins, 357 000 animaux à sang froid, 3 000 chiens, 569 chats et 1 810 primates non humains.

Ces chiffres soulèvent à nouveau la question de la pertinence de l’expérimentation animale.

 

De nombreux laboratoires utilisent déjà des méthodes alternatives, d'autant que les résultats de l’expérimentation animale s’avèrent difficilement transposables à l’homme à cause des différences biologiques qui existent entre les différentes espèces. Mais ces labos font encore figure d'exception. Or il faut rappeler que dans le cadre de la directive REACH, 140 000 substances chimiques doivent être testées d'ici 2018. En clair, si ces méthodes alternatives ne se développent pas très vite, on sacrifiera encore des millions d'animaux pour la seule mise en œuvre de cette directive.

 

Il y a pourtant de nouvelles méthodes pour tester la toxicité de substances (cultures de cellules, de tissus, d’organes, simulations sur ordinateur…). Il existe même un test de toxicité réalisé sur des cellules humaines en culture, appelé Valitox. C'est un peu compliqué techniquement, mais il vous suffit de savoir que la prédictivité de Valitox pour la toxicité aiguë pour l’homme est de 72 % contre 63 % pour les tests réalisés sur souris ou sur rat.

 

On pouvait espérer que les autorités compétentes se rueraient sur cette technique, qui a été présentée officiellement en 2009 à la communauté scientifique. Mais non. Aujourd'hui, six ans après, on en est encore à discuter avec l'organisme de validation.

 

Le développement de ce test permettrait probablement aux labos d'économiser des sommes importantes, à moyen terme, mais curieusement, les systèmes tortionnaires en place rechignent à se remettre en question – il paraît que la cruauté devient une drogue – et comme le grand public se désintéresse de la question, les années passent à piétiner de commissions stériles en commissions stériles !!!

 

Le monde vivant est sous la coupe d’une machine sourde et aveugle, insensible et sans pitié. Mais attention, ce que nous acceptons pour les animaux nous sera inéluctablement appliqué un jour ou l’autre – c’est la loi du choc en retour !

 

(Alexandre Imbert - Alternative-Santé)

 

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