"BIO" : UNE REGRETTABLE APPELLATION

(Michel Dogna)

«BIO» – « biologique», cette appellation servie à toutes les sauces, ne sert vraiment ni sa cause ni ses protagonistes. Je m’explique,il n’y a en fait sur le marché que deux grandes sortes d’aliments

• LES ALIMENTS NATURELS (normaux)
  

• LES ALIMENTS CHIMIQUES (déclassés)
  

Vu sous cette définition basique cela change tout psychologiquement.

En effet, lorsque vous dites «Je mange bio», vous vous présentez pour la majorité comme un «» voire un «», et de plus «é» (parce que c’est plus cher), pendant  que les autres mangent, eux, «normalement». Il n’y a pas si longtemps, dans une circulaire des mairies, cette option avérée avait été définie parmi les critères de repérage des mouvements sectaires….on se doute aisément quels en étaient les puissants promoteurs qui avaient intérêt à cette scandaleuse initiative, vis-à-vis d’une minorité rebelle refusant d’entrer dans le moule des moutons hypnotisés, et risquant  de servir de mauvais exemple.

Mais si par contre vous dites «je mange naturel normal » (comme ont mangé nos grand parents et nos ancêtres depuis la nuit des temps), on change de camp, car vu avec recul, les bizarres sont ceux  qui par manque  de conscience ou de moyens, consomment du «chimique dénaturé».

A noter qu’entre ceux qui n’ont pas les moyens et ceux qui ne se donnent pas les moyens, il y a un dénominateur commun les maladies dégénératives au bout. Mais comme la logique du « sens» a  fait place au « sens», peu ont la lucidité voire la volonté d’établir une relation entre leurs problèmes de santé et leurs habitudes alimentaires. Pourtant, les statistiques sont claires 70% des cancers sont dus  à la pollution (majoritairement alimentaire) – pour ne pas parler de l’immense cortège des maladies génétiques, allergiques, hormonales et mystérieuses dites orphelines. Ceci n’est pas une fatalité, c’est  une loi mathématique.

Alors, arrêtons de délirer avec le mot «» - appelons un chat un chat il y a «les magasins d’alimentation naturelle» et «les magasins d’alimentation chimique».
Dans les premiers, on y vend des produits censés être issus du respect des lois de la nature et de la dignité  animale
 dans les seconds, on y vend des produits répondant uniquement à des normes de profit aveugle, au mépris de toute règle morale vis-à-vis des humains – esclaves, des animaux – objets, des plantes - formules chimiques, et du  vaisseau Terre qui nous porte.

Mais il y a aussi les restaurants qui sont en bout de chaîne. Pour l’instant les restaurants dits «» se font encore rares. La bonne initiative ne serait-elle pas de les rebaptiser «NATURAL FOOD» par  rapport au « food» tellement en vogue.

Par ailleurs, puisqu’on a bien légalisé l’étiquetage de la provenance de la viande, des fruits et des légumes, alors pourquoi  ne pas, pour une vraie transparence, obliger à afficher
«chimiques» (30 traitements)
«légumes chimiques» (culture hors sol aux liquides nutritifs)
«chimique» (d’animaux poussés au soja OGM  en milieux concentrationnaires).
Une chose est sûre toute chimie qui n’existe pas dans la nature ne peut être reconnue par le vivant. Alors  les organismes n’étant pas armés pour traiter ces produits font ce qu’ils peuvent pour survivre à l’empoisonnement.

Ne nous laissons pas imposer la maladie et la mort prématurée par la nourriture chimique.  Même si nous sommes encore en minorité, les implacables lois la nature sont en train de renverser les chiffres. Lorsque les marchands de chimie auront exterminé toute leur clientèle, il faudra qu’ils ferment leurs portes.