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CHEMINS DE VIE
7 août 2013

L'ALUMINIUM CA SUFFIT !

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L’Aluminium ça suffit !( Sylvie Simon)

 

La preuve que des milliers de signatures et de grèves de la faim ne serviront pas à grand chose, tant que les citoyens ne descendront pas en masse dans la rue en criant « ça suffit ! » 

Le 23 juillet, après une grève de la faim de plus d'un mois menée par des malades de myofasciite à macrophages, ces victimes de l'aluminium vaccinal ont remis à la ministre de la Santé Marisol Touraine toutes les signatures récoltées depuis leur grève (70 000), ainsi qu'un appel des élus de la République soutenant leurs demandes afin de contraindre la ministre à prendre ses responsabilités. 

Mais l’affaire n’est pas récente. Depuis 15 ans, la France fait l’objet de débats relatifs à la sécurité de l’aluminium utilisé comme adjuvant dans la plupart des vaccins depuis plus de soixante ans. 

En août 1998, le Pr. Ghérardi a publié dans le Lancet, avec Michèle Coquet, Patrick Chérin et plusieurs collègues, un article sur ce syndrome, relativement fréquent dans les pays développés. (cf. Ghérardi et all. « Macrophagic myofasciitis : a reaction to intramuscular injections of aluminium containing vaccines », inJournal of Neurology n° 246, 1999). 

La toxicité de l’aluminium est donc officiellement  reconnue depuis 1999, autant par l’Agence française de sécurité sanitaire que par l’OMS, sans que cela ait changé quoique ce soit à la politique vaccinale ou aux procédés de fabrication des vaccins. En mars 2001, l’Institut de veille sanitaire publiait un rapport sur une nouvelle maladie, la myofasciite à macrophages, déclenchée par les vaccins qui contiennent de l’aluminium, dont celui contre l’hépatite B. 

Malgré les recommandations du comité consultatif pour la sécurité des vaccins de l’OMS qui avait « conclu à un lien de causalité très probable entre l’administration d’un vaccin contenant de l’hydroxyde d’aluminium et la présence de la lésion histologique caractérisant la MFM », et qui conseilla à la France d’entreprendre des recherches afin d’évaluer les aspects cliniques, épidémiologiques, immunologiques et biologiques de cette pathologie, les institutions françaises n’ont pas réagi et ont même entravé les recherches engagées par une trentaine de spécialistes du Germad (Groupement de recherches des maladies musculaires acquises et dysimmunitaires) et de l’Institut de veille sanitaire. On se rend ainsi compte que tous ces comités qui font un travail sérieux d’investigation ne sont JAMAIS écoutés et ne servent à RIEN. 

De même l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), qui devait pourtant coordonner une étude rétrospective en mars 2001, ne s’est guère alarmée de la situation jusqu’au 28 septembre 2001, date à laquelle une réunion extraordinaire s’est tenue dans ses locaux. À cette époque, Anne Kretz, membre du comité d’études de l’agence, avait averti qu’une « enquête épidémiologique sera bientôt lancée, mais pas avant le début de l’année prochaine. Et elle concernera plusieurs centaines de patients ». Il était évident que les résultats ne seraient publiés qu’après les prochaines élections présidentielles et législatives. Et, comme on pouvait s’y attendre, les élections n’ont rien changé, puisque TOUS nos dirigeants sont à la botte de l’industrie pharmaceutique. 

Anne Kretz a alors signalé que le retard de plus de deux ans entre la demande d’enquête de l’OMS et la décision des pouvoirs publics était officiellement lié à la mise en place d’un protocole d’étude compliqué, conçu par un groupe de scientifiques qui devaient tous donner leur avis sur le bien fondé de l’étude, mais la présence dans « ce groupe de scientifiques », de tous les représentants des laboratoires pharmaceutiques a fait traîner les décisions par un lobbying efficace qui n’a aucun intérêt à ce que la toxicité de l’hydroxyde d’aluminium soit officiellement reconnue. Une interdiction occasionnerait des millions d’euros de pertes pour les grandes firmes pharmaceutiques obligées de trouver un nouvel adjuvant, au grand dam des malades qui n’intéressent personne parmi ces bandits. 

Dix-huit mois plus tard, une étude rétrospective, coordonnée par l’AFSSAPS dans le cadre d’une commission de pharmacovigilance, fut enfin envisagée, « tout nouveau patient devant être notifié au système de pharmacovigilance depuis le 2e semestre 2000 ». 

Le lien de cause à effet en relation avec les vaccins faisant appel à l’hydroxyde d’aluminium a été reproduit expérimentalement chez le rat. Ce lien irréfutable a été reconnu par les agences de sécurité sanitaire française et américaine ainsi que par la « Branche vaccin » de l’OMS. 

La théorie envisagée par les vétérinaires semble malheureusement être confirmée en médecine humaine, avec la survenue dramatique de cancers après un vaccin contenant de l’aluminiun : il y a six ans, un médecin de l’Hérault, a vacciné son fils âgé de 16 ans contre l’hépatite B. Dans les trois jours qui suivirent, apparut une tuméfaction douloureuse au point d’injection. Son père l’emmena immédiatement à Villejuif  mais, le temps de faire les examens radiologiques, la masse avait doublé de volume. L’adolescent fut opéré d’un rhabdomyosarcome de la fesse, là où il avait reçu le vaccin dix jours auparavant. 

A l’hôpital Saint-Louis à Paris, durant l’été 2001, fut diagnostiqué chez un jeune homme un lymphome in situ dans la zone d’injection du vaccin hépatite B pratiquée quelques semaines auparavant. Le lien avec la vaccination fut évoqué par le staff médical pluridisciplinaire. 

Plus récemment, deux adolescentes des Landes furent opérées d’une tumeur de la mâchoire. Elles fréquentaient le même établissement scolaire où elles avaient reçu à la même période le vaccin hépatite B. 

Nous ne pouvons ignorer l’hypothèse de l’intervention de l’aluminium dans la survenue de la maladie de Alzheimer chez des sujets de plus en plus jeunes, pas plus que son incidence sur la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique, voire les maladies à prion. Après quarante ans d’études contradictoires, l’aluminium paraît être indéniablement impliqué dans la maladie d’Alzheimer. En effet, une récente étude comparative portant sur l’alimentation par perfusion de prématurés a révélé des altérations du développement mental chez les nourrissons âgés de 18 mois, dont les perfusions contenaient de l’aluminium. (cf. Bishop, N. J. and al. : « Aluminium neurotoxicity in preterm infants receiving intraveinous-feeding solutions », in The New England Journal of Medicine, t.336 (22), p.1557-1561 ; 1997). 

A la demande de la Direction générale de la santé, le Haut Conseil de la santé publique a réalisé une revue critique de la littérature sur l’aluminium dans les vaccins et une analyse bénéfices/risques de l’aluminium comme adjuvant dans les vaccins. De plus, dans ce rapport, figurent également des données actualisées de pharmacovigilance, les mécanismes d’action des adjuvants, les alternatives aux adjuvants à base de sels d’aluminium, ainsi que des données toxicologiques sur l’aluminium. 

En novembre 2012, des spécialistes de la question tels que Romain Gherardi (France), Christopher Exley (Grande-Bretagne), Christopher Shaw (Canada) ou Yehuda Shoenfeld (Israël) se sont associés, soutenus par le Réseau Environnement Santé (RES) et l'Association « Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages », pour protester dans une lettre ouverte à la ministre de la Santé Marisol Touraine et lors d'une conférence de presse contre le non-financement de leurs recherches alors que selon leurs derniers travaux épidémiologiques concernant la nocivité des sels d’aluminium, on est passé « du soupçon aux certitudes ». 

Quant à la Faculté de Médecine, elle a enfin admis que l’aluminium vaccinal, neurotoxique notoire, migre vers le cerveau, ce qu’elle a nié pendant des lustres. 

Malgré toutes ces publications et mises en garde d’organismes pourtant officiels, le HCSP estime que les données scientifiques disponibles à ce jour ne permettent pas de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l’aluminium, au regard de leur balance bénéfices/risques. Il recommande la poursuite des vaccinations conformément au calendrier vaccinal en vigueur et met en garde contre les conséquences, en matière de réapparition de maladies infectieuses, que pourrait avoir une baisse de la couverture vaccinale résultant d’une remise en cause des vaccins contenant de l’aluminium en l’absence de justification scientifique. 

Par ailleurs, le HCSP encourage la poursuite des recherches visant à évaluer la sécurité des adjuvants disponibles et en développement, ce qui ne changera Rien aux recherches déjà effectuées puisque les dés sont pipés. 

Ce n’est donc pas Marisol Touraine, connue pour savoir seulement ménager la chèvre et le chou, qui prendra une position ferme et pleine de bon sens à ce sujet. D’ailleurs, elle a déclaré qu’en admettant qu’il y ait « un risque de lésion locale au niveau du point d’infection, cette atteinte secondaire, ne permet pas de considérer qu’il y a un risque pour la santé des vaccinés » et se veut rassurante sur les effets de ce vaccin. Elle attend une nouvelle expertise « de haut niveau », comme si, pour elle, les expertises de l’Agence française de sécurité sanitaire, de l’OMS, de l’Institut de veille sanitaire, et même celle du Haut Conseil de la santé publique étaient de « bas niveau ». 

Et pendant ce temps, les Myofasciites à Macrophages ont augmenté de manière très préoccupante et les victimes peuvent crier dans le désert, tout le monde s’en fout, la seule préoccupation des instances de santé étant de garder à tout prix leurs postes très lucratifs, peu importe les malades ! 

Pour Didier Lambert, Président de l'association E3M : « Les autorités sanitaires refusent de regarder en face ce qui pourrait bien être le prochain scandale sanitaire ». Mais en France, les scandales sanitaires se succèdent sans jamais faire bouger le système, ils ne servent Jamais de leçon et il est difficile de prévoir celui qui aura le courage de dire « ça suffit ! », si toutefois cet oiseau rare peut se rencontrer dans nos ministères. 

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