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CHEMINS DE VIE
31 mars 2008

LE SIDA...(2)

Voici donc, toute trouvée la solution du problème :

D'une part, la pneumocystose (qui est une forme de pneumonie faisant intervenir une microbactérie : le pneumocystis carini), dont on avait remarqué depuis longtemps qu'elle s'attaquait à des organismes immunodéprimés (chez les greffés notamment), trouvait là un terrain favorable à son émergence, d'autant plus que les cellules pulmonaires des personnes concernées étaient sérieusement agressées par les nitrites.

D'autre part, le sarcome de Kapose (réputé être une forme de cancer des vaisseaux sanguins) se voyait justifié puisqu'il était déjà répertorié chez des sujets immunodéprimés ayant subi une corticothérapie ou une transplantation d'organe.

Cette solution, scientifiquement satisfaisante en tous points, fut pourtant abandonnée très rapidement au profit de la piste rétrovirale. Il faut dire que les avantages de cette (fausse) piste étaient nombreux et variés.

Aus Etats-Unis les contribuables commençaient à manifester leur mécontentement devant la nullité des résultats après dix ans de recherches sur l'origine rétrovirale des cancers, seule piste financée par de l'argent public, à coups de millions de dollars. Une nouvelle pathologie arrivait à point nommé.

Les laboratoires pharmaceutiques (tout puissants, notamment parce qu'ils financent avec largesse les campagnes électorales) piaffaient d'impatience, eux aussi, dans l'attente de résultats permettant l'élaboration de nouvelles molécules et l'encaissement des substantiels bénéficies s'y rapportant.

Certains dirigeants voyaient dans la menace virale un excellent moyen de distraire l'attention du public des véritables problèmes.

Les ligues de vertu et sectes en tout genre pouvaient agiter le spectre d'une malédiction divine venue punir la dégradation des moeurs.

Quelques chercheurs en mal de popularité ou de reconnaissance pressentaient que le syndrome allait leur apporter la gloire et la fortune qu'ils estimaient mériter.

Il n'est donc pas nécessaire d'accréditer la théorie du complot dans cette épopée du VIH; la somme des rancoeurs et des appétits individuels suffit à expliquer pourquoi tout le monde s'est engouffré sans réfléchir dans l'hypothèse virale du sida, négligeant totalement la notion de terrain, pourtant évidente.



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