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CHEMINS DE VIE
7 avril 2008

Frédéric HURTEAU : PSYCHOLOGIE TRANSPERSONNELLE (1)

J'ai le plaisir de vous présenter aujourd'hui, si vous ne le connaissez pas encore, Frédéric HURTEAU. Il sera en France (Paris et Sologne) en mai pour des séminaires et conférences. Si cela vous intéresse je pourrais vous en donner les dates.
Je ne le connais qu'à travers son enseignement et quelques mails, mais sa méthode est très intéressante et donne de bons résultats.

Les synchronicités, ces moments justes de la vie

"Synchronicité" est un terme inventé par le célèbre psychiatre et psychologue suisse Carl-Gustav JUNG, le père de la psychologie transpersonnelle.
Ce concept désigne la synchronisation ou la coïncidence de ce qui se passe à l'intérieur de l'individu avec l'énergie de la ressource extérieure. C’est se retrouver au bon endroit, au bon moment avec les bonnes personnes afin de favoriser la réalisation d’un projet inspiré de l’intuition, elle-même souvent issue de l’inconscient collectif. Jung croyait à l'unité ultime de tout ce qui existe. Cette unité est en dehors des notions de temps et d'espace et au-delà de la séparation que nous établissons entre le physique et le mental. La psychologie transpersonnelle, quatrième grande école en psychologie (précédée des écoles analytique, béhavioriale et humaniste) reconnaît au-delà de l’ego l‘accompagnement universel (les synchronicités) à toute personne qui se positionne harmonieusement avec son environnement, lâche prise et prend le risque souvent irrationnel inspiré par son intuition. Ce concept est bien illustré dans l'article suivant sur ma rencontre avec le transpersonnel.
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Les synchronicités qui m'ont conduites au Transpersonnel.

Il y a plus de vingt ans, je me suis retrouvé, suite à un gros chagrin d’amour, sur la Côte Ouest américaine, en Californie. C’est le lieu extrême du lâcher prise ( le soleil se couche à l’ouest). Après deux semaines de stage au Esalen Institute (lieu de développement personnel internationalement reconnu) afin de retrouver un peu mon équilibre intérieur, je suis à faire de l'auto-stop sur une route de campagne en direction de San Francisco. Par terre sur la route, je trouve, là pour moi, un prospectus annonçant le septième congrès de la psychologie transpersonnelle débutant le soir même (synchronicité) à 70 kilomètres d'où je suis, en direction de ma destination (synchronicité). Le contenu des conférences du congrès correspond exactement aux outils que j’ai toujours voulu utiliser comme intervenant en thérapie sans avoir le courage de le faire.


Une voiture s’arrête: le conducteur se rend à ce même congrès (synchronicité). Toutefois il a un pépin : sa femme malade ne peut y assister et il désire trouver quelqu’un pour acheter sa place (synchronicité). Pendant le congrès, je participe à un stage sur le lâcher prise (synchronicité) qui me bouleverse : sous une pluie battante, on nous fait chercher dans le sable de la plage (synchronicité: trois plus tard j'étudierai la technique du Jeu de Sable comme outil thérapeutique) la pierre ou le coquillage rare que l'on veut conserver et rapporter chez soi. Après si être bien attaché, on nous invite à l'abandonner à la mer afin de faire l'expérience du lâcher prise sur nos attaches matérielles (synchronicité) et nous rendre disponible à un niveau plus élevé de conscience, faisant l'expérience de la confusion sans y résister (synchronicité).

Le lendemain je m’inscris à la formation universitaire de trois ans conduisant à la maîtrise en psychologie transpersonnelle, sans avoir ni l'argent, ni le temps pour entreprendre cette démarche. Je lâche prise, et je fais confiance. On me présente le doyen de la faculté : c’est l' animateur de l’atelier de la veille sur la plage (synchronicité) . Dans l’avion qui me ramène au Québec, une femme occupe mon siège. Nous discutons un peu afin de négocier notre territoire respectif : j'apprends qu'elle est québécoise et habite à Berkeley en Californie (synchronicité), lieu de mes futures études. Elle me propose de me trouver un endroit pour habiter (synchronicité).

De retour chez-moi, un bon copain en désarroi m’annonce sa subite séparation d’avec sa conjointe. Il doit rapidement trouver un endroit pour habiter (synchronicité). Je lui loue mon logement que je ne souhaitais pas devoir vider de son contenu. L’université où j'enseigne a Montréal communique avec moi; ils sont désolés de devoir annuler les cours prévus pour l’automne (synchronicité) . Ils me paieront quand même plein salaire (synchronicité)! Enfin, pour différents motifs, mes clients terminent progressivement leur travail avec moi (synchronicité) ; je me retrouve complètement libre de répondre à l'appel et d'effectuer le grand plongeon : partir étudier en Californie ! Lors de mon internat, la deuxième année de mes études, alors que l'on reçoit des clients à tarifs réduits étant encore des étudiants en apprentissage, j'ai un gros soucis financier et je me demande comment je trouverai l'argent pour continuer à payer mes études, surtout que l'université vient d'augmenter ses frais de scolarité. Le lendemain, je reçois un client millionnaire qui m’offre d’aller chez-lui faire de la thérapie familiale. Mes conditions financières seront les siennes me dit-il (synchronicité) : il paiera la fin de mes études.

(...)

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