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CHEMINS DE VIE
12 avril 2008

A LA DECOUVERTE DE SOI (1)

J'ai lu un jour un livre que je n'ai pas retrouvé et dont je ne me souviens plus du nom de l'auteur, qui traitait ce sujet. Je prie l'auteur de ces lignes de m'excuser de ne pouvoir le citer ici. S'il se reconnaît je mettrai son nom avec plaisir.
 

De tout temps, l’être humain a cherché à comprendre qui il était.  Malgré les apparences, les nombreuses découvertes scientifiques sur le cerveau ne remettent pas en question la conception plusieurs fois millénaires que le moi véritable de l’être humain est l’esprit immatériel. Le cerveau n’est donc qu’un outil à la disposition de l’esprit.

Comment ce dernier l’utilise-t-il ? Mais d’abord, qu’est-ce que l’esprit ? D’où vient-il ? Quelles sont ses facultés ? En quoi celles-ci se distinguent-elles des facultés intellectuelles du cerveau

Le cerveau, le centre de l’être humain ?

Ne s’étant pas créé lui-même, l’être humain se demande depuis la nuit des temps, comment il se fait qu’il existe plutôt que de ne pas exister. Pourquoi est-il vivant, conscient et doué de toutes sortes de facultés, plutôt que d’être inconscient, sans vie, inexistant, rien ?

Pour l’être humain, s’imaginer n’avoir rien été dans le passé est une chose impossible. La simple idée d’être du « rien » dissout dans le néant, le dépasse. La conscience que nous avons de nous-mêmes est trop forte et nous en empêche. Tout de suite, elle nous pousse à nous demander où nous nous trouvions dans le néant et surtout sous quelle forme? Cependant, avoir une forme et être quelque part, c’est être !

La difficulté à trouver des réponses satisfaisantes à ces questions a poussé les hommes à s’interroger sur leur propre nature : nous existons, mais que sommes-nous ? Qu’est-ce que cet être conscient, capable d’agir et de penser, que je ressens être ?

Une des voies suivies pour le découvrir à été de rechercher où en nous se trouvait le centre de notre conscience, notre moi véritable ?

Où se trouve le centre de notre conscience ?

De nos jours, il est évident pour la plupart des gens que le siège de notre personnalité - le centre de nos facultés de réflexion et de décision - se situe dans notre tête, plus précisément dans notre cerveau. Il n’en a cependant pas toujours été ainsi. La localisation de notre moi est demeurée longtemps une chose incertaine.

Au 6ème siècle avant Jésus-Christ, le philosophe grec Pythagore émettait seulement l’hypothèse que le siège de la pensée devait être dans le cerveau.. Cette hypothèse fut d’ailleurs contestée par Aristote (4ème siècle av. JC). Ce dernier pensait que le centre de la conscience était dans le cœur et que le cerveau ne servait pas à penser, mais à refroidir le sang !

En réalité, localiser précisément dans notre corps le centre de notre personnalité n’est pas aussi aisé que cela puisse paraître au premier abord. En effet, si nous avons la très nette impression que le processus de réflexion a lieu dans notre tête, il n’en va pas de même pour d’autres manifestations de notre personnalité. Nos émotions par exemple - comme la joie, le calme intérieur, l’envie et la peur - ne sont pas du tout ressenties dans notre cerveau. Il en va de même pour l’amour qui nous habite, la conviction qui nous anime ou la volonté que nous déployons, qui, tous, semblent plutôt issus de la région du plexus solaire ou ... du cœur, que du cerveau.

Cœur ou cerveau ? L’accroissement des connaissances anatomiques et physiologiques ont rapidement montrés que le cœur n’était pour rien dans les processus de conscience et qu’il fallait effectivement plutôt chercher du côté du cerveau.

Les recherches sur le cerveau

Des recherches inlassables furent entreprises car l’on se disait très logiquement que si les actes et la conscience étaient véritablement issus de la masse cérébrale, mieux se comprendre soi-même, passait par mieux comprendre notre cerveau.

Bien qu’ayant débuté dans l’antiquité grecque, les recherches furent lentes et ne se développèrent de manière significative qu’à partir du 19ème siècle.

C’est effectivement à partir de ce moment que la science acquit une représentation réaliste de ce qu’était une cellule nerveuse, avec son corps cellulaire et ses prolongements : les axones et les dendrites, cellule nerveuse ou neurone qui est l’élément de base avec lequel le cerveau est construit.

Au 20ème siècle, grâce à l’emploi de micro-électrodes, on découvrit dans le cerveau l’existence de différents centres spécialisés dans une fonction déterminée, par exemple, des centres responsables de la réflexion, de la mémorisation, de l’association d’idées, ... mais aussi de la vision, de l’audition, du langage parlé, de l’écriture, de la lecture, etc.

Aujourd’hui, grâce à une technologie de plus en plus poussée (les procédés d’imagerie par résonance magnétique), il est même devenu possible d’observer le cerveau en train de fonctionner sans avoir à ouvrir la boîte crânienne, comme cela était nécessaire dans le passé.

Les découvertes de plus en plus nombreuses effectuées ces dernières années semblent toutes confirmer le fait que c’est bien le cerveau qui est le centre de la conscience de l’homme. Pour de nombreux scientifiques, la science a ainsi trouvé la réponse à la grande question sur l’origine et la nature de l’être humain : celui-ci est tout entier contenu dans cette merveilleuse machine remplissant notre boîte crânienne, et des multiples réactions que les neurones entretiennent les uns avec les autres émanent nos facultés cognitives, artistiques et altruistes.

Mais en est-il vraiment ainsi? Un certain nombre de faits montrent au contraire que de nombreuses questions subsistent.

(...)

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