LA NATUROPATHIE (1)
(Extrait
d'un article d'Alain Huot, praticien de santé naturopathe,
énergéticien, membre professionnel de l'Omnes)
Le
naturopathe a pour objectif de restaurer la santé d'un
« patient » en examinant de manière
globale son hygiène de vie. Plutôt que de chercher à
supprimer les symptômes, il essaiera de trouver les causes
premières de la maladie.
La
naturopathie a conquis au fil du temps ses lettres de noblesse en
matière de notoriété.
Comment
se situe la naturopathie par rapport aux différentes médecines
?
La
naturopathie est parfaitement complémentaire de la médecine
conventionnelle (l'allopathie) et des médecines douces.
Les
deux axes de différenciation entre la naturopathie et les
différentes médecines sont :
-
La naturopathie ne traite pas les symptômes, c'est-à-dire
les manifestations de la maladie, mais elle recherche et agit sur les
causes;
- la naturopathie s'attache à la qualité de vie de la personne sur ses différents plans d'existence (physique, énergétique, psychologique et spirituel, indissociable de l'équilibre socioculturel et planétaire.
Soulignons
que les médecines douces possèdent l'avantage incontestable d'être pas ou peu toxiques, qualité dont
ne peut se parer la médecines basée sur les remèdes
chimiques qui, comme chacun le sait, peuvent occasionner des effets
indésirables et secondaires.
*
L'allopathie est la médecine officielle en Occident. Son
étymologie signifie « médecine des
contraires ». Elle est pratiquées par les
titulaires d'un diplôme d'Etat : le doctorat de médecine.
Lors de sa consultation, le médecin étudie les signes
et manifestations symptomatiques de son patient afin d'établir
un diagnostic et de faire correspondre celui-ci avec une maladie
référencée par la médecine.
Au
besoin, il peut étayer son diagnostic à l'aide
d'analyses ou d'examens complémentaires, ou orienter son
patient vers un spécialiste.
Le
traitement sera spécifique aux troubles constatés, il
sera antisymptomatique. La guérison correspond
schématiquement à la suppression des symptômes.
Dans ce paysage médical, la maladie prime sur le malade.
L'allopathie
est nourrie par la science expérimentale des 150 dernières
années. Cette approche matérialiste a vu le jour avec
des figures emblématiques comme Pasteur ou Virchow. Elle est
parfaitement adaptée à l'urgence et aux interventions
lourdes (infarctus, chirurgie...)
*Les médecines douces comme l'homéopathie, la phytothérapie, l'aromathérapie, sont également pratiquées par des docteurs en médecine. Ceux-ci auront néanmoins à cœur d'affiner la symptomatologie de leur patient et d'intégrer la notion de terrain.
Le
traitement restera antisymptomatique mais nourrira le double
objectif d'individualisation et de non-iatrogènie (toxicité
des médicaments)
La notion de guérison intégrera, en plus de la suppression des symptômes, la notion de restauration du terrain sain.
L'homéopathie
répond à ces critères, elle est une digne
ambassadrice des médecines douces.
L'approche médicale des médecines douces qui met en avant le malade plus que la maladie est bien adaptée aux maladies fonctionnelles et chroniques. Elle répond par exemple aux besoins de la petite enfance ou de la gérontologie, où le suivi médical est important et où les réformes de la vie ne sont pas toujours faciles à accepter.
(...)