LA NATUROPATHIE D'HIER A AJOURD'HUI (2)
Position
favorable de l'OMS et du Conseil de l'Europe
L'Europe
politique, économique et sociale est plutôt ouvertes aux
thérapies naturelles. Hélas, peu de textes
ont été rédigés par les autorités
européennes si ce
n'est la directive de 1997 évoquée ci-dessous;
-
le rapport Béraud de 1992
dénonce clairement l'usure du système de soin ainsi que
sa « non
qualité médicale et économique ».
-L'exercice
des praticien de santé hygiénistes, éducateurs
de santé, naturopathes est officiellement fiscalisée en
France et dans toutes les
nations européennes favorables, tolérantes ou en
mutation. Les ministères des Finances n'ont bien sûr pas
hésité à les reconnaître !
-Ces
professions sont répertoriées par l'Agence pour la
création d'entreprises
(APCE) relevant du secrétariat d'Etat aux PME au Commerce et à
l'Artisanat, et par le Bureau international du travail (BIT n°
0-79-90 et n° 3241 de la classification internationale type des
professions de 1988) relevant de l'ONU.
-Le
rapport intitulé « la santé publique dans la
Communauté européenne »
qui s'appuie sur le bien-fondé du Traité de Rome
souligne l'article 129 du traité de Maastricht disposant « que
l'accent doit être mis sur la promotion de la santé et
sur la prévention des maladies ».
-Le
volumineux rapport de l'OMS
(Santé 21) sur la nouvelle politique cadre de la santé
pour tous pour la région européenne au 21è
sicèle préconise «
une action planifiée systématiquement de promotion et
de protection de la santé »,
un « soutien vigoureux de l'auto-prise en
charge » ainsi que le
remplacement et la modernisation des infrastructures et fonctions de
la santé publique. Selon ce rapport, « (...)bien
trop peu a été fait pour mesurer avec précision
et pour analyser de manière systématique la valeur
réelle offerte par les différentes stratégies et
méthodes pour réduire un problème de santé
donné. Quels sont l'efficacité et le coût
relatifs des différentes méthodes utilisables pour
prévenir, diagnostiquer et traiter, par exemple, les
allergies, les cardiopathies, la dépression, etc... »
L'OMS déclare également que tout individu doit pouvoir accéder « à un état de complet bien-être physique, mental et social », la santé ne consistant « pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».
-La
très positive et historique Directive européenne
Collins et Lannoye de mai 1997
fut le premier texte officiel à prendre une position très
favorable pour la reconnaissance de ces professionnels. Y figurent
les professions de naturopathe, acupuncteur, homéopathe,
phytothérapeute, ostéopathe, chiropracteur, praticien
de médecine traditionnelle chinoise et de médecine
antroposophique. Pour autant, elle n'a pu que seulement « inviter
vivement » les
différentes nations « à
s'harmoniser pour intégrer positivement les médecines
non conventionnelles ».
elle n'a pu définir ni date butoir d'application ni
méthodologie de travail, et encore moins de sanction en cas de
refus...
Il
est donc grand temps, huit ans plus tard, que les naturopathes
s'organisent pour mener à bien ces directives, et c'est la
principale vocation de l'Union européenne de naturopathie
(UEN) que j'ai l'honneur et la charge de présider
actuellement.
L'allopathie sacralisée
La
naturopathie « oubliée »
En Allemagne comme en Grande-Bretagne, par exemple, chacun peut choisir son praticien librement. Du côté du praticien de santé non-médecin, il suffit qu'il respecte un certain nombre de points très clairs : ne pas usurper le litre de Docteur de médecine, ne pas prendre en charge un certain nombre de pathologies d'exclusion (par exemple cancer, gynécologie, dentisterie...) ou ne pas interrompre un traitement allopathique en cours.
la
très positive et historique Directive européenne
Collins et Lannoye de mai 1997
fut le premier texte officiel à prendre une position très
favorable pour la reconnaissance de ces professionnels. Y figurent
les professions de naturopathe, acupuncteur, homéopathe,
phytothérapeute, ostéopathe, chiropracteur, praticien
de médecine traditionnelle chinoise et de médecine
antroposophique. Pour autant, elle n'a pu que seulement « inviter
vivement » les
différentes nations « à
s'harmoniser pour intégrer positivement les médecines
non conventionnelles ».
elle n'a pu définir ni date butoir d'application ni
méthodologie de travail, et encore moins de sanction en cas de
refus...
Il
est donc grand temps, huit ans plus tard, que les naturopathes
s'organisent pour mener à bien ces directives, et c'est la
principale vocation de l'Union européenne de naturopathie
(UEN) que j'ai l'honneur et la charge de présider
actuellement.
L'allopathie sacralisée
La
naturopathie « oubliée »
En Allemagne comme en Grande-Bretagne, par exemple, chacun peut choisir son praticien librement. Du côté du praticien de santé non-médecin, il suffit qu'il respecte un certain nombre de points très clairs : ne pas usurper le litre de Docteur de médecine, ne pas prendre en charge un certain nombre de pathologies d'exclusion (par exemple cancer, gynécologie, dentisterie...) ou ne pas interrompre un traitement allopathique en cours.
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