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CHEMINS DE VIE
15 avril 2009

LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L'ALIMENTATION NATURELLE (1)

Ou les sept clés de la bio nutrition

(Alain Mahieu, nutritionniste coordinateur de l’asbl Efélia)

La nutrition bio est une (bonne) chose. La bionutrition en est une autre. Cette façon de se nourrir ne se limite pas à privilégier les denrées de qualité biologique. Elle consiste également à respecter certaines lois biologiques immuables, essentielles à la prévention des maladies ou au rétablissement de la santé.

Si la diététique se présente encore de nos jours comme le parent pauvre des politiques de santé, il devient pourtant de plus en plus évident que l’alimentation saine et équilibrée joue un rôle sanitaire capital. Cette évidence est aujourd’hui confirmée par des sciences comme la biochimie, la toxicologie alimentaire et l’épidémiologie.
En 1992 déjà, l’Organisation Mondiale de la Santé lançait une campagne mondiale destinée à faire prendre conscience aux médecins de l’importance fondamentale d l’alimentation comme facteur de prévention et de traitement de maladies. Malgré quoi, nous assistons actuellement à l’explosion de pathologies dégénératives comme les troubles cardio-vasculaires, les cancers et les diabètes. Les défaillance neurologiques et les atteintes immunitaires ont aussi tendance à se multiplier. Parallèlement à cela, l’abandon de l’alimentation traditionnelle au profit du modèle alimentaire nord-américain se planétarise à toute allure. Définir ce qu’est une alimentation saine semble à priori aisé et même superflu au vu de tout ce qui a déjà été jusqu’à présent dit, écrit et diffusé sur le sujet.

Le bon sens, d’après nous, consisterait à se poser une question cruciale : quel est le régime alimentaire le mieux adapté à la physiologie humaine autrement dit à notre métabolisme ? Pour répondre à cette question, la science contemporaine apporte de multiples observations et recherches qui débouchent sur un constat identique : l’homme moderne reste encore physiologiquement un primate. En effet, son tube digestif et les enzymes qu’il sécrète sont absolument identiques à ceux du chimpanzé.

Or la paléoanthropologie démontre que le régime alimentaire du chimpanzé se calque parfaitement sur celui de l’homme du début du paléolithique : aliments intégralement crus constitués pour l’essentiel d’une grande quantité de fruits, de feuilles, de pousses, de racines, d’œufs, d’insectes, de coquillages, de poissons et occasionnellement de viandes. Or l’homme de la période pré-culinaire présente un tableau sanitaire sensiblement identique à celui du chimpanzé : très peu de maladies infectieuses et aucune pathologie dégénérative.

Les recherches scientifiques font ressortir que c’est à partir de la révolution néolithique (il y a 10.000 ans) que l’humanité a commencé à être gangrenée par certaines pathologies. Le nombreuses traces laissées sur les squelettes de cette époque la montrent de façon non équivoque. Or c’est précisément à cette époque que l’homme a commencé à modifier radicalement son mode alimentaire en systématisant la cuisson et en y introduisant les céréales et les produits laitiers. Cela au détriment des légumes, fruits, et protéines animales...

A la lumière de ces considérations, en Amérique comme en Europe, des savants d’horizons divers (anthropologues, paléontologues, nutritionnistes, médecins...) en sont arrivés à conseiller une alimentation dite ancestrale ou paléolithique axée sur le respect de la plage alimentaire originelle, l’introduction du cru et des cuissons douces, dont l’impact favorable sur la santé ne fait, selon eux (et nous), aucun doute. Citons par exemple le Dr Jacques Fradin qui, avec son approche "hypotoxique" de l’alimentation, obtint des résultats thérapeutiques remarquables. Citons aussi le Dr Jean Seignalet, de la faculté de médecine de Montpellier, auteur de "l’alimentation ou la troisième médecine", (éditions François-Xavier de Guibert).

En supprimant les produits laitiers et les céréales glutineuses chez ses patients, le Dr Seignalet obtient des guérisons de troubles considérés souvent comme incurables tels que l’eczéma, l’asthme, la rectocolite hémorragique, le diabète sénile et même certaines formes de cancer. "La nutrition ancestrale est la seule qui convient à l’homme, professe Jean Seignalet, elle seule permet d’obtenir des succès aussi nets que fréquents dans une multitude d’affections qui passent pour mystérieuses". Aujourd’hui, la notion classique de diététique quantitative, basée sur le nombre de calories et l’équilibre entre glucides, lipides et protides, est remplacée par un nouveau concept, celui d’une diététique qualitative fondée sur la structure des molécules. Pour retrouver ou garder la santé, il faut écarter celles que l’organisme ne peut pas métaboliser et conserver celles accessibles à l’action de nos enzymes.

Cette attitude de bon sens est en quelque sorte le porte-clés de la bionutrition. Dont voici à présent les sept clés principales.
(...)

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