LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L'ALIMENTATION NATURELLE (2)
(...)
1)
LA CLÉ DE LA SPÉCIFICITÉ ET DE LA VARIÉTÉ
(ou le respect de la plage alimentaire)
Cette
première clé repose sur la loi de l’adaptation. Selon
celle-ci, ne font partie de notre plage alimentaire idéale que
les aliments adaptés au profil génétique de
notre espèce. La plage alimentaire idéale de l’être
humain devrait donc être essentiellement constituée de
légumes, de fruits, d’oléagineux, de graines germées,
d’œufs, de viande, de volailles, de poissons, de coquillages et de
fruits de mer. Cette diversité revêt une importance
capitale car c’est la variété des aliments qui permet
de combler au mieux nos besoins. Les produits laitiers animaux
(hormis le lait de la mère) et les céréales en
sont cependant exclus. Affirmer que les céréales
constituent des aliments à problèmes, n’est-ce pas
secouer le prunier de la diététique au risque de
recevoir quelques fruits verts ou trop mûrs sur le crâne
? La suite apportera là-dessus un éclairage nouveau.
En
ce qui concerne les produits laitiers, il est maintenant démontré
qu’ils sont la source de pathologies très diverses
disparaissant ou s’atténuant avec leur suppression. En effet
leur concentration en protéines étrangères à
notre physiologie fait que leur consommation accrue et régulière
constitue :
-
la cause première d’intolérances ou d’allergies
alimentaires dont les manifestations les plus courantes sont :
diarrhées, vomissements, douleurs abdominales, états
inflammatoires, spasmophilie, asthme, problèmes
dermatologiques, déséquilibres pondéraux (Dr
Raphaël Nogier) ;
-
la cause majeure des troubles de la croissance chez les nouvelles
générations d’individus lactophages, exprimée
chez eux, entre autres anomalies, par une augmentation anormale de la
taille accompagnée le plus souvent d’une fragilisation
métabolique et immunitaire patente ;
-
une majoration à long terme des risques de cancer (du sein)
(hôpital de Villejuif, Paris) ;
-
une augmentation des risques de diabète juvénile (H.M.
Dosch de l’Université de Toronto, Canada).
De
plus l’épidémiologie démontre que les
populations les mieux calcifiées (Esquimaux, Japonais, Noirs
d’Afrique) sont celles qui n’intègrent pas les produits
laitiers dans leur alimentation traditionnelle. S’il contient du
calcium, le lait n’en constitue pas la seule et unique source
alimentaire. Les coquillages, les algues, les oléagineux, les
dattes, les figues, les graines germées, les choux, les
légumes verts et certains poissons comme les sardines en
contiennent des quantités appréciables et nettement
mieux assimilables.
Pour le nourrisson dont la mère manque de lait, les alternances de laits végétaux (amandes, noisettes...) avec les biberons de potages frais-maison accompagnés d’huile de première pression (lin, colza) ainsi que les compotes de fruits crus (banane) et les panades de farines de graines germées constituent une excellente alternative.
2)
LA CLÉ DE L’INTÉGRALITÉ (ou le respect de
l’aliment originel)
Cette clé ne consiste pas seulement à manger complet mais à consommer l’aliment dans sa forme originelle, c’est-à-dire sans lui faire subir aucune dénaturation. C’est ainsi qu’il pourra exprimer au mieux ses propriétés nutritives et drainantes. Pour conserver ses qualités, l’aliment originel devra donc subir le moins possible :
- de dénaturation thermique comme la stérilisation, la pasteurisation, le sèchage et la cuisson ;
- de dénaturation mécanique comme le raffinage, le broyage, le mixage, l’extraction et le râpage ;
-
de dénaturation génétique comme les sélections
génétiques des semences et du bétail, les
greffes et les organismes transgéniques (OGM).
C’est
ce qu’on appelle la loi de l’intégralité. Si toute
atteinte à l’intégrité structurelle de
l’aliment compromet ipso facto ses qualités nutritives,
l’expérience pratique nous montre qu’il existe, à
cet égard, une échelle relative de valeur alimentaire.
Laquelle dépend non seulement de l’aliment en tant que tel
mais aussi de la dénaturation subie. En voici deux exemples :
-
un légume cru râpé ou en jus sera plus dénaturé
et donc moins favorable que s’il était cru et entier,
-
à température de cuisson égale, un légume
sera moins toxique qu’une protéine animale.
(...)