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CHEMINS DE VIE
8 janvier 2010

PARLONS ENFIN DES PUCES ET MEFIONS-NOUS (1)

(Sylvie Simon)

Les actions de VeriChip Corporation, fournisseur de systèmes RFID pour soins de santé et besoins connexes des patients et fabriquant de micro-puces injectables chez les humains, ont triplé depuis que la société a réussi à obtenir une licence exclusive pour deux brevets afin de développer des systèmes de détection de virus implantés sur les humains.

Alors qu'aucune réelle pandémie n'avait encore été annoncée, dotée d'indéniables dons de voyance, la société VeriChip affirmait déjà avoir conçu une technologie pour aider à détecter les contaminés par la grippe A. Puis, le 21 Septembre 2009, elle annonçait officiellement la mise en application prochaine d'un nouveau systèyme de détection du virus H1N1 par l'utilisation de nouvelles puces. Et le 19 Octobre 2009, ses actions étaient en hausse de 186% à 3,28$ sur le Nasdaq.

Un tel programme va être mis en place aux Hospices civils de Lyon pour mesurer les risque de propagation des maladies nosocomiales. Des capteurs seront installés non seulement sur le personnel hospitalier, mais aussi sur les patients. Ces puces vont également permettre de calculer les probabilités de propagation du fameux virus de la grippe A en analysant dans une même école tous les contacts des enfants entre eux.

Durant deux jours, une équipe de physiciens et de médecins a équipé de puces électroniques 241 élèves et 10 institutrices d'une école primaire de Lyon et enregistré toutes leurs interactions.

D'après Bruno Lina, responsable du Centre National d'enregistrement des virus de la grippe et grand promoteur de la vaccination : « On va avoir avec les résultats définitifs un modèle clair pour voir comment le virus peut se propager ».

« La grippe A est un bon prétexte, mais on peut étudier avec cela d'autres maladies infectieuses » explique le Pr Philippe Vanhems, qui dirige le service d'hygiène hospitalière « épidémiologie de l'infection et biomarqueurs » de l'hôpital Edouard Herriot à Lyon.

Pour l'instant, ces puces, qui sont en fait des badges RFID (Radio Frequency Identification) permettant l'identification par radiofréquence, ont été placées par un cordon sur la poitrine des enfants et ont enregistré tous leurs contacts. Nous avons déjà ces engins sur nos nouveaux papiers d'identité qui transmettent non seulement l'identification du porteur, mais aussi sa localisation.

Ainsi, sous le prétexte de cette « pandémie », on accoutume l'opinion publique à l'implantation de puces électroniques sur les individus et même à l'intérieur d'eux-mêmes. Ce système autorisé pour l'usage médical en octobre 2004 par la FDA (Food and Drug Administration) des Etats-Unis, utilise la micro-puce humaine implantable passive RFID et le disque de santé personnel correspondant.

Au cours des dernières années, les nanotechnologies ont accompli de spectaculaires progrès. Désormais, une fois installée dans le corps humain au cours de n'importe quel acte chirurgical, cette puce, qui peut avoir des dimensions infimes de l'ordre de 4 centièmes de millimètre, est capable de transmettre un signal stimulant des structures cérébrales spécifiques qui permet de suivre cet humain à la trace et de modifier son comportement. En provoquant des réactions émotionnelles et mentales chez les animaux comme chez les hommes, on ouvre la porte à des possibilités inquiétantes de contrôle, car cette puce peut transmettre l'information de notre influx nerveux à un ordinateur et, par ailleurs, injecter un signal, par la commande d'un ordinateur, qui est reçu par notre système nerveux.
(...)

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