PARLONS ENFIN DES PUCES ET MEFIONS-NOUS (1)
(Sylvie Simon)
Les
actions de VeriChip Corporation, fournisseur de systèmes RFID
pour soins de santé et besoins connexes des patients et
fabriquant de micro-puces injectables chez les humains, ont triplé
depuis que la société a réussi à obtenir
une licence exclusive pour deux brevets afin de développer des
systèmes de détection de virus implantés sur les
humains.
Alors qu'aucune réelle pandémie n'avait encore été annoncée, dotée d'indéniables dons de voyance, la société VeriChip affirmait déjà avoir conçu une technologie pour aider à détecter les contaminés par la grippe A. Puis, le 21 Septembre 2009, elle annonçait officiellement la mise en application prochaine d'un nouveau systèyme de détection du virus H1N1 par l'utilisation de nouvelles puces. Et le 19 Octobre 2009, ses actions étaient en hausse de 186% à 3,28$ sur le Nasdaq.
Un
tel programme va être mis en place aux Hospices civils de Lyon
pour mesurer les risque de propagation des maladies nosocomiales. Des
capteurs seront installés non seulement sur le personnel
hospitalier, mais aussi sur les patients. Ces puces vont également
permettre de calculer les probabilités de propagation du
fameux virus de la grippe A en analysant dans une même école
tous les contacts des enfants entre eux.
Durant
deux jours, une équipe de physiciens et de médecins a
équipé de puces électroniques 241 élèves
et 10 institutrices d'une école primaire de Lyon et enregistré
toutes leurs interactions.
D'après
Bruno Lina, responsable du Centre National d'enregistrement des virus
de la grippe et grand promoteur de la vaccination : « On
va avoir avec les résultats définitifs un modèle
clair pour voir comment le virus peut se propager ».
« La
grippe A est un bon prétexte, mais on peut étudier avec
cela d'autres maladies infectieuses » explique
le Pr Philippe Vanhems, qui dirige le service d'hygiène
hospitalière « épidémiologie de
l'infection et biomarqueurs » de l'hôpital Edouard
Herriot à Lyon.
Pour l'instant, ces puces, qui sont en fait des badges RFID (Radio Frequency Identification) permettant l'identification par radiofréquence, ont été placées par un cordon sur la poitrine des enfants et ont enregistré tous leurs contacts. Nous avons déjà ces engins sur nos nouveaux papiers d'identité qui transmettent non seulement l'identification du porteur, mais aussi sa localisation.
Ainsi, sous le prétexte de cette « pandémie », on accoutume l'opinion publique à l'implantation de puces électroniques sur les individus et même à l'intérieur d'eux-mêmes. Ce système autorisé pour l'usage médical en octobre 2004 par la FDA (Food and Drug Administration) des Etats-Unis, utilise la micro-puce humaine implantable passive RFID et le disque de santé personnel correspondant.
Au
cours des dernières années, les nanotechnologies ont
accompli de spectaculaires progrès. Désormais, une fois
installée dans le corps humain au cours de n'importe quel acte
chirurgical, cette puce, qui peut avoir des dimensions infimes de
l'ordre de 4 centièmes de millimètre, est capable de
transmettre un signal stimulant des structures cérébrales
spécifiques qui permet de suivre cet humain à la trace
et de modifier son comportement. En provoquant des réactions
émotionnelles et mentales chez les animaux comme chez les
hommes, on ouvre la porte à des possibilités
inquiétantes de contrôle, car cette puce peut
transmettre l'information de notre influx nerveux à un
ordinateur et, par ailleurs, injecter un signal, par la commande d'un
ordinateur, qui est reçu par notre système nerveux.
(...)