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CHEMINS DE VIE
26 février 2008

LES LOIS DE LA NATURE (fin)

Cette tendance toute naturelle d’attraction des semblables se concrétise dans les innombrables clubs, groupements, partis, sociétés,… qui rassemblent des gens animés par un même intérêt ou un même idéal.

L’attraction du semblable fait aussi que nous apercevons avant tout chez autrui ce qui est pareil chez nous, c’est-à-dire les qualités et les défauts que nous partageons avec eux. Les gens entreprenants remarquent surtout les gens entreprenants, les personnes déprimées, elles, les personnes qui, comme elles, dépriment.

Même les moqueries et les sarcasmes, qui peuvent aller jusqu’à une haine farouche, sont soumis à cette loi. Le moqueur voit dans la personne dont il se moque une qualité que lui-même possède, mais qu’il n’utilise pas. Cela l’irrite, il s’en afflige et devient agressif. Cette agressivité, il ne peut la manifester que contre quelque chose qu’il voit, donc qu’il remarque par affinité. Cela correspond à voir la paille dans l’œil de son prochain, mais ne pas voir la poutre dans le sien.

En effet, certaines personnes qui s’efforcent de s’améliorer désespèrent parfois de ne pas posséder un moyen objectif de se voir telles qu’elles sont, pour pouvoir agir efficacement sur leur développement personnel. Pourtant, ce moyen existe. Il leur est justement fourni par la loi d’attraction des affinités : tout ce qui nous irrite chez les autres, ce sont des défauts qui nous sont propres, des défauts sur lesquels nous pouvons par conséquent travailler.

En effet, certains défauts que possèdent autrui nous ne les remarquons pas ou, si les événements font que nous les voyons, ils ne nous irritent pas. Ils ne nous touchent pas, car nous ne sommes pas en affinité avec eux. La situation suivante peut ainsi avoir lieu : un ami à vous est tout irrité contre une connaissance qui vous est commune à cause de cet « horrible » défaut de paresse qu’elle possède. Vous-même n’avez cependant jamais remarqué que cette connaissance est paresseuse. Cela provient tout simplement du fait que vous ne partagez pas ce défaut avec elle, alors que c’est bien le cas pour votre ami.

Une conséquence pratique qui ressort du fait que l’âme attire ce qui est en affinité avec elle, est que si nous ne sommes pas contents de la situation que nous avons attirée – et dans laquelle nous vivons – le plus sûr moyen de la changer est, non pas de changer la situation, mais de nous changer nous-même. Effectivement, sitôt que notre état intérieur sera modifié, il ne sera plus en affinité avec la situation en question et la « repoussera », en d’autres terme, celles-ci se modifiera ou ne le touchera plus.



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