LES CONCEPTIONS DU CANCER...(3)
Le
« cerveau automatique »
Lorsque
l’ordre est donné de convertir un stress psychiquement
insupportable en maladie corporelle - ou psychiatrique - un groupe de
neurones se suractivent, un peu à la manière d’un
foyer épileptoïde. Ce foyer (ou « foyer de Hamer »
) sera le siège de microlésions, parfaitement
objectivable au scanner cérébral dans les suites
proches ou lointaines du déclenchement de la maladie.
Aiguillage et conversion du stress vers le corps, le cerveau
automatique est aussi responsable de la nature de la maladie et de la
lésion créée. Dans ce dessein, ordre est donné
de modifier les données physiologiques de la région
concernée, celles au niveau de laquelle un « accrochage
symbolique » pourra se faire.
Ainsi
se créent et sur injonction du cerveau automatique, les
maladies. Conformément à ces injonctions, les désordres
et dysfonctionnement induits se situeront toujours dans quatre grands
registres : production de masse (masse tumorale), destruction ou lyse
(ulcère), blocage (paralysie des scléroses en plaques),
déblocage (expressions et mouvements intempestifs de la
maladie de Gilles de la Tourette), pour donner quelques exemples
cliniques.
La
maladie est une programmation
Lorsque la maladie apparaît, elle n’apparaît jamais par hasard (ou au hasard). Ni dans sa forme, ni dans sa localisation, ni dans ses apparents désordres histologiques. Tout cela est extrêmement spécifique et surdéterminé par le traumatisme, le type de conflit qui est en cause et les « sous-tonalités » de ce conflit
C’est
ainsi qu’à l’origine d’un cancer du sein sera
invariablement retrouvé (même si cela est très
refoulé, et pour cause) un « conflit de nid ».
Qu’est qu’un conflit de nid ? C’est la traduction subjective d’une perte de l’intégrité du foyer : mort ou séparation du conjoint, divorce ou trahison. Cette réalité subjective n’est pas univoque. Il y a des sous-tonalités au conflit : il peut s’agir d’éprouvés de rage, de colère, de dépression, de culpabilité, de dépossession, d’autodépréciation, de revendication, etc.. Dans tous ces cas, ce sera le sein qui sera touché (car le sein est symbolique du nid), mais la localisation du cancer (sein droit ou gauche, quadrants supérieurs ou inférieurs), les tissus atteints (stroma, galactophores, glande mammaire…) et les dédifférenciations histologiques, dépendront de ces sous-tonalités.
Ainsi
on retrouvera toujours (au niveau de la lésion et de sa
localisation) une expression symbolique en relation avec le conflit :
soutenir le sein ( préserver le foyer) ou le laisser choir,
produire du lait ou le tarir, l’acheminer dans les conduits
galactophores ou le garder etc.. En d’autres termes le cancer
apparaît toujours comme entièrement programmé. Et
une investigation psychopathologique un tant soit peu rigoureuse
permettra de retrouver invariablement ces correspondances.
Au fil du temps et par un labeur acharné Claude Sabbah a pu établir pour un très grand nombre de maladies une véritable systématisation des correspondances entre les maladies et les conflits (et sous-tonalités des conflits).
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