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CHEMINS DE VIE
6 mai 2008

CES PETITS"MOI"... (1)

QUI SONT L'EXPRESSION DE QUI VOUS ETES

Nous avons presque tous fait l’expérience de nous voir au travers des yeux de quelqu’un d’autre ou de nous entendre quand quelqu’un essayait de nous imiter. Quelqu’un fait un geste qui est typique chez vous, vous dessine en caricature, marche comme vous, bois un café comme vous, et vous découvrez, tout à coup, qu’il y a quelque chose de vous de très évident, que tout le monde semble voir, sauf vous. Non pas parce que vous ne reconnaissez pas ce trait mais tout simplement parce que vous n’y avez jamais pensé.. Autant de facettes, de parties de vous qui, avec des dizaines et centaines d’autres, œuvrent ensemble pour conserver l’individu unique et complexe que vous êtes. Elles font toutes partie de la même entreprise, vous. Si vous voulez changer un comportement, vous débarrasser d’une partie que vous n’aimez pas, vous devez tout d’abord comprendre pourquoi elle est là et ce qu’elle fait dans votre intérêt.

« Les parties du psychisme se détachent de la conscience et mènent une vie autonome. » Carl G.Jung.

Le concept des « parties » existe depuis longtemps. Les dramaturges l’ont utilisé sous la forme de fantômes, de « moi » du passé, de « conscience » et autres personnages qu’on a mis en scène. La religion parle des parties de la personne dans l’épreuve de force entre le bien et le mal, l’innocence et l’expérience. Depuis Freud, la psychologie a nommé les parties ou les divisions de la personnalité par une variété de termes.

Certaines psychologues ont appelé les parties des « sous-personnalités ». Freud parle de différents « acteurs » chez les gens. Carl Jung parle d’ « archétypes » - l’anima, l’écho, le soi, l’ombre- et il encourage aussi les gens à nommer leurs propres parties comme « le petit chaperon rouge », « tarzan », « le petit garçon », « la petite fille ». La gestalt parle de « grand chef et de sous-fifre ». La théorie de relation d’objet fait référence à nos introjections. L’analyse Transactionnelle propose des subdivisions en Adulte, Enfant, Parent Nourricier et Parent Critique, qui sont tous des parties de la même personne.

Vous pouvez parler de « sois » (comme l’héroïne de F. Scott Fitzgerald dans Tender is the Night quand elle dit « Compliqué ? Pas vraiment. (Je suis) juste beaucoup de simples « mois »), ou de « côtés » ou « d’aspects ». Vous pouvez vous sentir plus à l’aise en parlant de votre moi rationnel ou votre moi créatif ou de votre côté spirituel, ou de votre aspect casanier. Peu importe les termes que vous employez, vous pouvez continuer avec ceux qui vous conviennent le mieux. En PNL, on utilise le mot « parties », c’est pourquoi nous l’utiliserons ici.

Par « parties », je veux dire « aspects » ou « qualités » d’une personne : la partie « efficace », la partie « pantouflarde », la partie « nourricière », la partie « client », « le bébé », « la fille charmante », et tous les autres « moi », « parties », et « facettes » qui constituent l’individu en entier, et dont la personne est consciente ou non.

Tout qui s’est surpris par lui/elle-même, s’est dit quelque chose qui semblait venir de nulle part, a fait quelque chose de « fou » a fait l’expérience d’entrer en contact avec une partie de soi qu’il/elle ne savait pas présente.

Jung croyait que, non seulement nous avons des parties dont nous ne sommes pas conscient, mais aussi que nous ne devons pas nécessairement savoir ce que ces parties essayent de faire pour nous. Et à coup sûr, le fait que nous ayons une partie ne signifie pas que nous communiquons avec elle.

Ceci est valable pour tout le monde. Nous ne parlons pas ici de désordre psychologique, ni de personnalités multiples ou de pathologie quelconque. Nous parlons des gens normaux dans la vie de tous les jours.

Tout le monde a des parties, et je crois que les parties continuent à se former tous au long de la vie. Au plus nous avançons en âge, au plus nous avons de l’expérience, au plus nous créons des distinctions dans notre monde intérieur, et au plus nous développons nos parties.

C’est comme l’histoire du magicien et du tapis magique. Un jeune magicien voulait un tapis magique exactement comme celui du vieux magicien. Le vieux magicien lui apprit comment tisser son tapis lui-même. Mais le jeune magicien n’obtint qu’un tapis plain et s’en plaint au maître. Le vieux magicien lui dit : « Au plus tu vieilliras et acquerras de la sagesse, au plus tu auras de l’expérience, au plus le tapis se remplira et s’embellira. »

(...)

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